Aurelia est une île située au sud du continent de Waiengen, dans la baie de l’Hydre Tempétueuse, avec une ouverture directe par voie maritime aux royaumes de Syriel, Asmarie et Asthumbrie. Cette république est caractérisée par sa prospérité rayonnant dans l’ensemble du monde et on retrouve fréquemment de nombreux banquiers, commerçants ou armateurs dans les métiers exercés dans la population. La République est menée par un conseil composé des 7 familles les plus riches de l’île. Ce qui est sûr, Aurelia est connue pour le sens des affaires de ses habitants et des grands dispositifs commerciaux qui sont établis partout dans le monde, pouvant être aisément appelée la capitale économique du monde malgré quelques contestations d’autres nations.
Géographie
Aurelia est une île située au sud du continent de Waiengen, dans la baie de l’Hydre Tempétueuse. L’île est sujette à un climat tempéré chaud et sec avec peu de périodes d’intempéries dont les orages peuvent se révéler particulièrement violents (=climat méditerranéen).
L’île est parsemée de nombreuses villes portuaires sur l’ensemble des côtes dont les objectifs sont divers, de la ville portuaire commerciale aux ports de plaisance. Plus profondément dans les terres, on retrouve divers centres de stockage et d’échanges de produits afin de faciliter les transits jusqu’aux ports.
Nom(s): | Aurelia |
Gentilé: | Aurélians/Auréliannes |
Races principales: | Valiens |
Fondation: | -1071 |
Régime: | République oligarchique |
Capitale: | Aurelia |
Dirigeant: | Conseil des sept couronnes |
Langues: | Commun |
Inspirations: | République de Venise |
Politique
La République est menée par un conseil, Les Sept Couronnes, composé des 7 familles les plus riches de l’île, s’illustrant dans la gestion des affaires économiques et s’occupant de tous les aspects politiques. Chacun des membres du conseil est accompagné de conseillers, sans prendre en compte les autres membres de leurs familles. Si l’une d’entre elles tombe en faillite, elle sera remplacée au conseil par une autre dans la situation économique est favorable à son entrée. En vue des problèmes de piraterie que peuvent rencontrer les échanges commerciaux, un des membres du conseil possède le titre de Condottière, pouvant être délégué à un individu élu par consensus des Sept Couronnes, et dirige alors les aspects militaires de la République qui se reposent principalement sur le mercenariat. Ainsi, il n’est pas rare de voir des corsaires financés par le conseil. La République d’Aurelia possède la plus grande flotte commerciale du monde.
Une assemblée du peuple, l’Arengo, composée de représentants plus humbles que les familles du conseil élus pour un an, a pour objectif de servir de contrepoids au conseil ainsi que de s’occuper de la vie de tous les jours des habitants de la République.
Localement, chaque ville de l’île et leur espace est dirigé par un podestat et possède une assemblée du peuple, dont le nom “Arengo” diffère parfois, qui gère à l’échelle local les affaires quotidiennes. Lorsqu’il est nécessaire, les Arengo locales transmettent à l’assemblée de la capitale ce dont ils ont besoin.
La République d’Aurelia possède plusieurs comptoirs commerciaux à travers le monde grâce à sa compagnie, la “Compagnia Repubblicana Ribaldi”. Ainsi, toujours en trouvant un accord avec les États locaux, des gouverneurs sont nommés pour être un équivalent des podestats dans ces comptoirs ainsi que pour s’occuper des échanges entre Aurelia et la région ciblée.
Diplomatiquement neutre, Aurelia consolide sa position de plus grande nation commerçante en ayant des routes commerciales avec l’ensemble des nations d’Ambervale, comptant également Bael’Turath et Adale dont la République est la seule à commercer avec. Les banques étant par ailleurs reconnues partout, il n’est pas exceptionnel pour celles-ci que des Etats viennent y obtenir des prêts. Des accords ont également été menés avec Alëndriel afin de ne pas être attaqué par les redoutables pirates.
Culture
Comme énoncé plus tôt, les aurélians sont très fréquemment éduqués au sens des affaires. L’éducation est donc portée très tôt pour les enfants des hautes classes sur la gestion des économies, des investissements ainsi que de nombreux autres domaines économiques. En fonction du milieu, l’éducation peut être donc tournée autour des banques, de la vente ou tournée vers la mer.
En ce qui concerne les individus plus humbles, cette éducation est moins promise. Si des enseignements plus rudimentaires sur l’économie sont donnés, la porte est ouverte vers d’autres domaines plus productifs comme l’artisanat, la pêche ou simplement en tant qu’exécutants au service d’armateurs ou d’autres types d’employeurs.
Si être nommé en tant que podestat ou en tant que membre des Sept Couronnes est synonyme de richesse à Aurelia, il est souvent de coutume d’être évergète, c’est-à-dire, réaliser des dépenses dans un but généreux pour financer des événements publics ou des monuments particuliers.
Il n’existe pas de culte étatique à Aurelia, cependant il est de coutume, en lien avec les activités et la trajectoire que prennent ce peuple, de vouer un culte à Peitho qui assurerait la prospérité de la république et de leurs échanges. Sinon, le culte des 12 est également pratiqué.
L’une des fêtes religieuses pratiquée à Aurelia "Le Jubilé de Peitho", est consacrée au dieu de la monnaie et du commerce. Cette fête a lieu tous les ans durant une semaine la fin de l'été. Les habitants d'Aurelia célèbrent cette journée en organisant des foires commerciales, en vendant et achetant des produits locaux et étrangers. Des défilés costumés dédiés aux dieux du panthéon sont également organisés, ainsi que des concerts et des spectacles de rue.
Les plats traditionnels d’Aurélia sont des plats souvent à base de pâte. On retrouve alors un plat de pâtes fines et longues dans le nom signifie littéralement dans la langue locale “ficelles” et un autre consistant en une galette de pâte de pain cuite accompagnée d’autres ingrédients pouvant différer d’une à l’autre.
Histoire
Alors que la guerre fit rage sur le continent entre les royaumes d’Aemmaren et Althaia, de nombreux groupes de refugiés durent quitter leurs terres natales afin d’échapper à cette guerre sanglante. En -1136, des refugiés prirent le bateau depuis les côtes asthumbriennes en direction d’une île inhabitée : une île qui prendra le nom d’Aurelia. De nombreuses petites communautés se réunirent par-ci et par-là et fondèrent divers petits villages tandis que d’autres cherchèrent un emplacement toujours meilleure pour fonder une véritable cité. Ces groupes ambitieux se placèrent en -1071 au sud de l’île qui offrait un bien meilleur paysage et cette année que la cité-état d’Aurélia vit le jour, avec les familles influentes de l’époque à sa tête.
De nombreux pêcheurs, marins et commerçant vinrent s’installer dans les murs de cette ville qui prospéra plus rapidement que les divers villages de l’île. Dirigée un petit conseil de commerçants, la cité se dota rapidement d’une petite flotte aux grandes capacités de transports et proposa ses services aux nations voisines pendant que les produits locaux commençaient à être exploités sans être vendus. La flotte fut donc louée à plusieurs occasions par l’Asmarie ainsi que l’Asthumbrie, ce qui permit de contribuer à la croissance de la République d’Aurelia.
Face à la rapide croissance économique, démographique et urbanistique de la cité-état, les sept familles au pouvoir décident d’officialiser le régime en fondant les Sept Couronnes en -927 et proclamer la République d’Aurelia en imposant la puissance de la cité sur les villes et villages alentours, dont les ambitions s’étendirent sur l’entièreté de la petite île. Pour augmenter toujours plus les profits, l’une des familles des Sept Couronnes, Les Laviano aujourd’hui disparus, décide d’investir dans des navires plus grands et efficaces afin de développer des commerces plus lointains avec les autres pays du continent mais également en nouant les premières relations avec les elyas du continent d’Endamar.
Durant le siècle suivant, quelques périodes de sécheresse et de pénuries diverses, forçant alors des retraits temporaires d’une partie des flottes afin de concentrer des récoltes à l’échelle nationale, les autres parties se concentrant alors sur les importations. Ces retraits soudains des flottes auréliannes créèrent alors des crises dans certaines parties du monde avec l’absence d’échanges vitaux pour certains ports isolés. Cependant, ces moments sombres payèrent puisque grâce aux efforts des instances politiques de l’île, un nouvel âge d’or s’est annoncé durant le 8e siècle avant le Grand Séisme. Les flottes revinrent sur la scène internationale et de nombreuses rentrées d’argent furent perçues. Cet âge d’or marqua alors une accentuation de la piraterie qui s’en prirent aux navires de commerce aurélians, les Sept Couronnes créèrent le titre de Condottière en -764 en élisant le célèbre Augusto Benenati qui dédia sa vie à la lutte contre la piraterie dont le parcours l’avait mené d’un simple marchand itinérant à un membre éminent du conseil. Sa famille est celle qui est restée le plus longtemps dans le conseil, y siégeant toujours en 104.
L’âge d’or prit fin avec une légère baisse des revenus mais continua à prospérer durant les deux siècles suivants. Ces deux siècles permirent alors un âge d’or culturel pour Aurelia qui avait accumulé assez de richesses pour faire diverses démonstrations de son puissant capital, que cela soit en embellissant la cité d’Aurelia ou en incitant à la population de mener une vie extravagante. L’île fut d’ailleurs complètement unifiée sous le pouvoir d’Aurelia en -531. Cependant, une épidémie redoutable venue du continent se déclara en -539 dans l’un des village de la périphérie d’Aurelia et se propagea dans la grande cité. Ainsi, face à la menace pesante, les Sept Couronnes n’eurent d’autres choix que d’investir massivement dans des infrastructures sanitaires et développer des mesures de quarantaines. L'épidémie fut endiguée en -493 mais le bilan fut lourd pour l’île.
En -456, un mécontentement général fut ressenti dans la population puisque les plus riches familles purent aisément tourner la page sur le sombre épisode de la maladie. Les Sept Couronnes continuèrent à mener une politique de plus en plus pesante alors que les auréliens continuaient à s’appauvrir. Ainsi, face à des contestations violente dans la grande cité, les Ribaldi, dans un acte sincèrement altruiste, débutèrent les négociations et firent des prêts sans intérêts. Face à un mécontentement toujours plus grand, le reste du conseil dût se plier aux revendications civiles : la création d’un conseil populaire qui servirait de contre-pouvoir au conseil des Sept Couronnes afin de protéger les intérêts de la population. L’Arengo vit donc le jour en -452.
Grâce au succès rencontré par les actes des Ribaldi, la Compagnia Repubblicana Ribaldi fondée en -478 put prospérer dans l’ensemble d’Ambervale en créant de nombreux comptoirs gérés par des gouverneurs. Aurelia fut d’ailleurs la première nation à recevoir beaucoup de plus de privilèges économiques sur l’isolationnisme adalais en ayant la possibilité de créer des comptoirs commerciaux plus nombreux sur l’île d’Ikakose à la suite du traité de Saku-Inari en -418.
En -27, alors que la guerre prolifère entre le Griezki et l’Ostwind, Aurelia participe activement en tant que médiateur à la suite de la redoutable bataille de Czerwona. A partir de ce moment-là, Aurelia s’implique fréquemment dans les conflits en tant que médiateur respecté.
En l’an 2, un groupe de réformateurs se forme à l’Arengo cherchant à promouvoir l’égalité des droits entre tous les citoyens d’Aurelia, peu importe l’origine sociale. Si ce groupe put faire passer des lois importantes durant l’ensemble du siècle, elle ne changea pas le régime politique d’Aurelia.