Le Sultanat Al'Saharqi, souvent simplement appelé Saharqa, est un royaume mystérieux et riche en histoire situé au cœur du désert Saharqi. Sa géographie variée s'étend du désert aride et rocailleux d'Aljafa à l'ouest aux côtes verdoyantes de Ma'aljana à l'est. À sa tête se trouve un sultan, à la fois chef politique et religieux, qui gouverne conformément aux principes du courant Saharquan du temple des douze, avec Ashera, la déesse de la lumière et de l'ordre, comme divinité principale. L'organisation politique du sultanat possède une structure sociale complexe allant des nobles aux marchands, en passant par les scribes et les artisans. Le sultanat est célèbre pour ses fêtes colorées, sa cuisine délicieuse aux saveurs riches et épicées, et le mode de vie de son peuple, qui est imprégné de traditions anciennes. Les caravanes marchandes qui parcourent le continent d'Essanten font de Saharqa un centre commercial vital, reliant les régions éloignées et apportant richesse et diversité culturelle.
Géographie
La région du désert Saharqi s'étend majestueusement à perte de vue, offrant un paysage aride et impitoyable. Les vastes étendues de sable, striées de dunes monumentales, s'étirent à l'infini sous un soleil brûlant, créant un climat chaud et aride qui défie toute forme de vie. Les côtes au nord du désert, cependant, connaissent un climat plus clément, avec des températures plus douces et une légère humidité maritime, créant ainsi une zone tempérée où les oasis verdoyantes parsèment le paysage désertique.
À l'ouest, à la frontière avec l'empire Althaien, la région d'Aljafa dévoile un paysage plus rocailleux, où les dunes de sable laissent progressivement place à des formations rocheuses abruptes et chaotiques. Cette transition marque également un changement significatif dans le climat, avec des températures moins extrêmes que celles du cœur du désert, mais toujours marquées par la sécheresse. C'est dans cette région que se trouve la ville sainte de Tafza, sujette à bon nombre de conquêtes à travers son histoire.
Au sud, à proximité des vastes steppes, la région d'Alshuk présente une certaine tempérance en comparaison avec le centre du désert. Ici, les dunes de sable sont moins imposantes, et la topographie est plus variée, possédant par endroits de la végétation plus verdoyante, offrant ainsi plus de possibilités de vie pour les nomades et les voyageurs intrépides.
Finalement, sur les côtes orientales, le paysage se transforme de manière spectaculaire. La grande région de Ma'aljana révèle un décor méditerranéen chaud, caractérisé par des plages de sable doré et de vastes forêts de palmiers luxuriantes qui s'étendent jusqu'à la mer. Cette oasis verdoyante contraste vivement avec le désert avoisinant, créant une zone de vie prospère où les cultures, les échanges et la vie communautaire prospèrent dans cet écrin de fraîcheur au bord de la mer.
Nom(s): | Saharqa |
Gentilé: | Sahaquan / Saharquane |
Races principales: | Valiens |
Fondation: | -1745 |
Régime: | Sultanat |
Capitale: | Maqehad |
Dirigeant: | Ahmad Ya'halqa le Grand |
Langues: | Commun |
Inspirations: | Empire Perse |
Politique
Le Sultanat Al'Saharqi, également connu sous le nom de Saharqa, est une entité politique et religieuse bien structurée. Au sommet de cette structure trône le sultan, qui exerce un pouvoir politique et religieux absolu. Le sultan est considéré comme le chef suprême du royaume, incarnant à la fois l'autorité politique et la spiritualité. Sa légitimité repose sur sa descendance d'une lignée royale, censée être directement liée à Ashera, la déesse de la lumière et de l'ordre, vénérée comme souveraine divine au sein du courant Saharquan du temple des douzes.
Sous le sultan se trouve le conseil des sages, composé de savants et de hauts prêtres du temple des douzes. Ce conseil joue un rôle crucial dans l'orientation politique et spirituelle du royaume. Il conseille le sultan sur les affaires de l'État, les questions religieuses et la législation, assurant ainsi un équilibre entre le pouvoir séculier et le pouvoir religieux.
La société Saharquienne est divisée en plusieurs strates sociales. Juste en dessous du conseil des sages se trouvent les nababs, qui occupent des postes importants dans l'administration, l'armée et d'autres institutions clés. Ils sont souvent récompensés pour leur loyauté envers le sultan et leur engagement envers la foi Saharquane.
Viennent ensuite les marchands et les artisans, qui constituent le cœur de l'économie du royaume. Ils sont responsables du commerce intérieur et extérieur, contribuant ainsi à la richesse du sultanat. Les artisans, quant à eux, sont renommés pour leur savoir-faire dans la création d'objets d'art et de produits artisanaux.
La classe laborieuse, comprenant les fermiers, les ouvriers et les serviteurs, forme la base de la société Saharquienne. Ils travaillent dur pour subvenir à leurs besoins et sont souvent encouragés à suivre les préceptes religieux du temple des douzes.
La religion joue un rôle central dans la vie quotidienne de Saharqa. Le temple Saharquan des douzes, dirigé par les Ayatollahs, est le centre spirituel du royaume. Ashera, la déesse de la lumière et de l'ordre, est vénérée comme la divinité principale. Les croyants suivent les enseignements du temple, qui prônent la charité et l'harmonie au sein de la société. Les fêtes religieuses rythment le calendrier Saharquien, rassemblant la population autour de rituels et de cérémonies.
Culture
La culture du Sultanat Al'Saharqi est riche et diversifiée, imprégnée de traditions séculaires, de croyances religieuses profondes et d'un mode de vie tourné vers le désert. Voici un aperçu de certains aspects culturels clés :
Fêtes et Célébrations :
Fête d'Al-Nouria : Cette fête, qui signifie littéralement "la fête de la lumière", est célébrée pour honorer Ashera, la déesse de la lumière et de l'ordre. Les rues de chaque ville du sultanat s'illuminent de lanternes colorées, de bougies et de feux d'artifice. Les gens se rassemblent dans les temples des douzes pour des prières spéciales et des offrandes, suivies de festins traditionnels.
Fête des Tapis : Cette fête met en avant l'artisanat local et célèbre la création de tapis magnifiquement ornés. Les tapis sont dévoilés lors de défilés colorés, et les artisans reçoivent des récompenses pour leurs créations exceptionnelles. C'est aussi l'occasion de danses traditionnelles et de dégustation de plats locaux.
Cuisine Saharquanne :
La cuisine Saharqi est riche en saveurs et en épices. Elle est souvent représentée comme des mets de luxe à l'étranger. Voici quelques spécialités culinaires saharquanes:
Couscous Royal : Le couscous est un plat de base, généralement servi avec une variété de légumes, de viandes grillées et de fruits secs. La version royale inclut souvent de l'agneau, du poulet et des merguez, offrant une palette de saveurs riches.
Tajine aux Prunes : Ce plat sucré-salé mélange de l'agneau tendre, des pruneaux juteux, des amandes grillées et une variété d'épices exotiques. Il est mijoté lentement dans un tajine, créant une symphonie de saveurs.
Mode de Vie :
Le peuple de Saharqa vit en harmonie avec le désert. Les familles se réunissent souvent pour partager des repas, des histoires et des chants sous les étoiles. Les traditions d'hospitalité sont profondément enracinées, et il est courant d'inviter des étrangers à partager un repas.
Les caravanes marchandes, un pilier de l'économie, parcourent e continent d'Essanten de Brisgard jusqu'aux terres es Draconis. Elles transportent des épices, des tissus, des objets d'artisanat et d'autres biens précieux. Les marchands nomades sont bien respectés et apportent une richesse culturelle grâce à leurs rencontres avec des peuples divers le long de leurs routes.
Le Sultanat Al'Saharqi est une terre de contrastes, où la foi religieuse se mélange à l'artisanat traditionnel, où la cuisine savoureuse reflète la richesse de la culture, et où le mode de vie est façonné par la beauté impitoyable du désert. Les caravanes marchandes qui traversent le désert ajoutent une dimension mercantile dynamique à cette société riche en traditions et en histoire.
Histoire
Au cours de l'année -1745, un puissant sultan Saharqi monta sur le trône et unifia les clans sous une seule bannière, fondant ainsi le Sultanat Al'Saharqi. Sous son règne, le courant Saharquan du temple des douze divinités a été érigé en religion d'État, et Ashera, la déesse de la lumière et de l'ordre, fut adorée comme divinité principale.
Un autre moment clé dans l'histoire du Sultanat Al'Saharqi survint entre -1444 et -1425, lorsque le Sultan Suleyman Khered, surnommé "le Sultan Doré", lança une série de conquêtes vers l'est, dans la région de Ma'aljana. Le Sultanat s'empara de vastes territoires, soumettant les Khalifats de Ma'aljana par la conquête. Ces territoires conquis furent convertis au temple Saharquan, et pour célébrer cette victoire, le sultan fit recouvrir d'or le toit du palais de Maqehad en utilisant la monnaie refondue des Khalifats.
Au même moment, à l'ouest du continent, au 14e siècle avant le séisme, les colons venus du royaume d'Aemmalen fondèrent les premières colonies qui deviendront plus tard Althaia. À cette époque, ces terres étaient habitées par divers petits royaumes de culture saharqi qui résistèrent aux premiers colons avant de tomber peu à peu.
Au 13e siècle avant le séisme, les steppes de Kherlen ont connu l'émergence du premier Grand Khan, Umbaïl Khan. Sous son règne, les peuples des steppes ont été unifiés et ont lancé une campagne pour chasser les forces du Sultanat Al'Saharqi qui occupaient alors le nord des steppes. Cette campagne a abouti, suite à la bataille des 100 dunes, à un accord historique entre Umbaïl Khan et le Sultan Khashil II, définissant les territoires respectifs des deux nations et leur limite dans Kharam, une citadelle surnommée "La porte du désert", gouvernée d'un côté de la porte par un Khan Kherlan, et de l'autre par le Sultanat.
Le 10e siècle avant le séisme marqua un tournant religieux dans la région du désert Saharqi. Des voyageurs rapportèrent avoir vu une apparition d'Ashera aux portes du désert. Cette vision miraculeuse conduisit à la fondation de la cité-état religieuse de Tafza, qui attira de nombreux pèlerins et devint un point central pour les cultes Asheriens, ainsi qu'une plaque tournante du commerce entre Althaia et Saharqa.
Cependant, ces moments de paix et de prospérité furent entrecoupés de guerres dévastatrices. En -856, Althaia, également Asherienne parmi le peuple, conquit la cité sainte de Tafza au nom de la déesse. Cette action déclencha une série de guerres entre Althaia et le sultanat Saharqi. La première Guerre de Tafza, entre -842 et -834, se solda par la conquête de Tafza par le sultanat Saharqi après des années de conflits. La deuxième Guerre de Tafza, entre -765 et -723, fut marquée par des échanges constants de contrôle sur la ville sainte entre le sultanat et Althaia.
La Troisième Guerre de Tafza, qui se déroula entre -564 et -557, fut une guerre sainte d'une ampleur considérable. Althaia, l'Asmarie, l'Asthumbrie et le Griezski formèrent une alliance sainte contre le Sultanat Al'Saharqi.
La Quatrième Guerre de Tafza, entre -227 et -224, impliqua cette fois-ci le Kaltland, l'Asmarie et l'Asthumbrie, qui se joignirent à Althaia dans cette croisade. Les motivations de ces royaumes variaient, allant de la quête religieuse à l'ambition territoriale, mais leur détermination à mettre fin à la menace du Sultanat Al'Saharqi restait constante. Cette guerre fut particulièrement brutale, avec des campagnes qui ravagèrent les terres et les cités.
Enfin, la Cinquième Guerre de Tafza, entre l'an 35 et 58, vit à nouveau les royaumes d'Asmarie et d'Asthumbrie se joindre à Althaia dans leur campagne. Malgré les précédentes guerres, le Sultanat Al'Saharqi avait réussi à maintenir une résistance farouche. Cette guerre fut une longue lutte d'usure, marquée par des sièges prolongés, des batailles acharnées et des négociations tendues.