Les Forlondiens vénèrent Ashera, dont le culte est érigé en culte d'État, les manques de respects envers la déesse sont punis par de lourdes peines.
La mentalité Forlondienne, imprégnée par leur culte et la nature même d'Ashera, est rigoureuse. La martialité prend une place importante et les combats difficiles sont considérés comme un grand gain d'honneur. Un dicton forlondien illustre cet idéal : "Il convient d'être courageux, non par nécessité mais parce que cela est beau". 
D'un autre côté, comme pour palier à la brutalité naturelle des Forlondiens, la festivité et la grandeur prennent une dimension essentielle. Le vin et l'art rythment les rues des villes, bien que l'art soit généralement mathématique et très classique, le trop de fantaisie est perçu comme vulgaire. 
La mentalité dépeinte ici décrit la majorité des Forlondiens et pas tous sans exception. 

Les sujets de l'empereur entament leur formation au combat dès l'âge de vingt ans, poursuivant leur entraînement jusqu'à l'âge minimum de cent ans. À l'issue de cette période, ils peuvent choisir de rejoindre, s'ils le souhaitent, soit l'armée, soit les académies de magie militaires.

Les forlondiens, attachés au respect de l'honneur, saluent toujours de la même façon une personne respectable, c'est à dire un Forlondien menant une vie convenable de labeur. Le salut est sobre et consiste à porter son poing à sa poitrine tout en inclinant la tête. Dans de rares cas, un forlondien peut saluer un non-forlondien si il s'est montré digne à ses yeux. 
Pour continuer dans l'honneur, le duel à mort est autorisé pour les nobles quand l'honneur de l'un des protagonistes est entaché ainsi que son nom. 
Au vu du nombre important de duels organisés, depuis quatre décennies, seul le roi peut accepter si un duel à mort peut avoir lieu. Pour remplacer les duels à mort, les duels d'honneur ont émergés, seul la mise en coma peut mettre au combat, le meurtre n'y est pas autorisé.  

La Fête des Étoiles, célébrée une fois par an le 15 juin, revêt une importance particulière dans la culture forlondienne. Elle commémore la lumière des étoiles, considérée comme un symbole majeur représentant les âmes des défunts, qui éclairent la nuit obscure. Cette festivité occupe une place prépondérante dans la vie de Forlonde. Les citoyens se rassemblent dans leur ville, prient ensemble tout au long de la journée, puis festoient pendant la nuit, en présence symbolique de leurs ancêtres parmi les étoiles.

La Fête du Roi, qui a lieu une fois par an le 8 avril, est dédiée à l'hommage rendu au roi et à ses ancêtres. Durant cette période, les habitants sont encouragés à puiser dans la grandeur des dirigeants de Forlonde en offrant des présents à leurs proches et en participant à d'imposantes parades qui se déroulent tout au long de la journée, dans l'espoir d'apercevoir l'empereur. En soirée, les Elyas, en signe de reconnaissance, lèvent leur verre à la gloire de leur souverain.

La gastronomie forlondienne se caractérise par une palette de mets délicats et légers, mais aussi par des plats plus consistants tels que le gibier. Cette diversité est influencée par la taille étendue de l'empire, chaque région proposant ses spécialités. Ainsi, dans le sud du territoire, les plats à base de crustacés, de canards et de desserts sucrés prédominent, tandis que dans le nord, on trouve davantage de gibiers et de plats en sauce. Forlonde est également renommée pour son expertise en matière de vin, la boisson de prédilection des Forlondiens, ainsi que pour ses fromages.

L'architecture au sein de l'empire présente une remarquable homogénéité. Les bâtiments, quels que soient les endroits, partagent des caractéristiques communes, se distinguant principalement par deux couleurs. Les habitations coiffées de toits en tuiles rouges abritent la population ordinaire, regroupant les militaires non-officiers, les artisans et les agriculteurs, tandis que les demeures en pierre jaune et blanche sont le symbole de la noblesse et de la bourgeoisie de l'empire. Cette distinction architecturale divise la ville en une partie haute et une partie basse.

En ce qui concerne l'esclavage, Forlonde réserve cette peine aux criminels dont les actes ne revêtent pas la gravité du meurtre et d'autres crimes majeurs, tels que le viol. Les prisonniers de guerre peuvent également être soumis à cette sanction. Un esclave forlondien est confié à un noble, et en échange de l'éducation forlondienne prodiguée par ce dernier (dans le cas où l'esclave n'est pas originellement Forlondien), l'esclave est tenu d'exercer un métier en ville et de reverser son salaire au noble. Le maître est tenu de traiter son esclave décemment, en lui fournissant un logement, au moins deux repas consistants par jour, et en s'abstenant de lui infliger des blessures graves. Au bout de dix ans, l'esclave doit passer un examen d'intégration. En cas de réussite, il obtient la naturalisation forlondienne, sinon, il est banni de l'empire. Si l'esclave est originellement forlondien, il recouvre ses droits après dix ans, et le maître est soumis aux mêmes conditions qu'en cas de possession d'un esclave non-forlondien. En ce qui concerne les Nafraats, la première génération demeure esclave toute sa vie, tandis que les enfants séparés de leurs parents peuvent accéder à la liberté en recevant l'éducation adéquate dispensée par le royaume.